Activité physique et nutrition

Bulletin 37 -

Enquête sur l’activité physique et la nutrition auprès des malades du myélome multiple

Afin d’explorer la relation des malades à l’activité physique et à l’alimentation et afin de mesurer notamment leurs motivations et freins à pratiquer une Activité Physique Adaptée (APA) et à changer leurs comportements alimentaires, l’AF3M a réalisé une enquête auprès de 473 malades du myélome multiple en Avril dernier.

Des malades motivés à pratiquer une activité physique

Concernant la pratique d’une activité physique, les malades du myélome multiple sont dans la même tendance que la moyenne de la population française, mais toutefois plus actifs ! 81 % des malades pratiquent une activité physique, pour 63 % elle a été mise en place avant la maladie et pour 24 % suite au diagnostic. Parmi ceux qui ne font pas d’activité physique, 83 % évoquent une raison médicale (fatigue, essoufflement, douleurs).

Les bienfaits de l’activité physique sont reconnus par les pratiquants et sont le reflet de leurs motivations à l’exercer. Deux tiers déclarent que cette activité leur est aujourd’hui indispensable. Les principales motivations invoquées sont de rester en bonne forme physique pour 80 % d’entre eux et de les aider à se sentir mieux moralement pour 65 %. Les bénéfices constatés sont une meilleure endurance physique pour 93 % et une baisse du stress ou de l’anxiété pour 85 % d’entre eux. Mais aussi moins de douleurs, moins de fatigue ressenties et moins de perte de masse musculaire.

 

Une annonce de la maladie qui modifie davantage les habitudes alimentaires que sportives

50 % des répondants ont modifié leurs habitudes alimentaires, 38 % depuis la mise sous traitement, 33 % depuis l’annonce de la maladie et 28 % depuis leur rémission, sans pour autant adopter un régime strict puisque la moitié d’entre eux se permet parfois des écarts.,Les motivations à changer son alimentation sont en partie semblables à celles de l’activité physique mais aussi spécifiques à la gestion des effets secondaires des traitements et au pronostic de la maladie. Parmi ceux qui ont modifié leur alimentation, 54 % estiment que cela leur apporte des bienfaits / des bénéfices, notamment de rester en bonne forme physique pour 68 % d’entre eux, mais aussi d’atténuer les effets secondaires des traitements pour 49 %, augmenter ses chances de guérir pour 46 % et diminuer les risques de récidives pour 43 %. Mais aussi une limitation des problèmes de constipation et de nausées.

Au global, une large majorité de malades est active et attentive à l’alimentation, puisque 73,5 % pratiquent une activité physique et font attention à leur alimentation et seuls 3,5 % ne pratiquent pas d’activité physique et ne font pas attention à leur alimentation

À noter que seuls 31 % des répondants ont déjà été en contact avec un diététicien/ nutritionniste et 11 % avec un conseiller en activité physique.

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