Elle avait été en effet l’une des premières à répondre à la sollicitation de Béatrice Boily et Jean-Philippe Souffront qui avaient entrepris la mise en place du processus dont l’aboutissement devait être la création de l’AF3M en Septembre 2007. Evelyne Bouquet avait été diagnostiquée jeune, à 53 ans, après une longue période où elle était atteinte de gammapathie.
À la tête, seule, d’une famille de quatre enfants, elle a du assumer le parcours, hélas accablant et lancinant, des traitements que chacun connait et, dans son cas, de deux autogreffes et de leurs nombreux effets secondaires.
Du fait de son difficile parcours de soins, elle ne s’était pas engagée concrètement lors de la constitution du premier Conseil d’Administration, mais elle avait gardé des contacts étroits avec plusieurs de ses membres. Ces derniers peuvent témoigner de sa lucidité, de son courage et de sa volonté de fer tout au long de ces années pendant lesquelles elle n’avait jamais cessé d’espérer tout en acceptant le lourd tribut que la maladie impose aux malades.
Nous sommes convaincus qu’elle avait du, en 2017 à l’occasion des 10 ans d’existence de l’AF3M, se sentir fière de la pérennité de l’association dont elle fut l’une des fondatrices.
Nous tous qui continuons à oeuvrer pour le seul bénéfice des malades atteints du myélome multiple, nous lui en sommes d’abord redevables mais aussi ensuite porteurs pour l’avenir, en sa mémoire, de l’immense responsabilité de poursuivre notre combat commun. Le bureau de l’AF3M adresse ses pensées les plus émues et solidaires à toute sa famille.
