L’anxiété, la douleur et la fatigue ont de nombreuses conséquences sur le quotidien des malades. Elles entraînent une diminution des capacités physiques aussi bien que mentales. Certains e ets délétères peuvent devenir chroniques voire irréversibles. L’étude VICAN 5 « la vie cinq ans après un diagnostic de cancer » révèle que près des deux tiers des répondants déclarent avoir conservé des séquelles de leur maladie.
La fatigue est le symptôme le plus fréquemment et spontanément rapporté par les personnes traitées pour un cancer, et ce de manière durable, jusqu’à des années après la fin des traitements 1. Il est possible aujourd’hui de la soulager. Il est donc important d’en parler avec son médecin traitant ou avec l’équipe soignante de l’hôpital pour pouvoir en identifier les causes et ainsi proposer la prise en charge la plus adaptée.
Les douleurs surviennent souvent très tôt, dans les premiers temps de la maladie, et deviennent chroniques dans de nombreux cas. Après la phase de traitement d’un cancer, des sensations douloureuses peuvent persister et affecter de manière durable la qualité de vie des personnes en rémission 1 . La douleur peut toutefois jouer un rôle d’alarme. Affectant le moral, la qualité de vie, il est préférable de ne pas la laisser s’installer et d’aller consulter un professionnel de santé afin de la prendre en charge rapidement.
Que ce soit au moment de l’annonce de la maladie, avant de démarrer un traitement, dans l’attente de bilans sanguins, de l’annonce de la rechute, les situations provoquant de l’anxiété et du stress sont nombreuses et fréquentes pendant un cancer. Au-delà d’une prise en charge psychologique, il existe différents moyens pour les atténuer.
Bon à savoir
Il est désormais possible de prescrire un ensemble de bilans et de consultations aux patients bénéficiant d’une ALD dans le cadre de leur parcours de soins global après le traitement d’un cancer.
Ce parcours comprend :
- Un bilan fonctionnel et motivationnel d’activité physique adaptée (APA)
- Un bilan nutritionnel et/ou psychologique
- Des consultations de suivi nutritionnel et/ou psychologique dédiées
Il est individualisé pour chaque malade, en fonction des besoins identifiés par le médecin prescripteur et peut être prescrit par le médecin traitant ou le cancérologue, jusqu’à 12 mois après la fin du traitement, dans la limite d’un montant maximal de 180 euros par an.
