Les médecins nous disent de faire du sport pour « lutter » contre le myélome… J’ai découvert récemment la marche en pleine conscience dans la verdure qui amène le mouvement, permet de se concentrer sur sa respiration, de prendre conscience de son environne- ment et qui incite à être dans son propre ressenti.
Marcher, respirer, s’oxygéner aide à mieux gérer l’émotionnel : se reconnecter à soi et se vider la tête.
Je suis toute étonnée du bien-être ressenti à inspirer/expirer en fonction de ses pas, de se charger d’ondes positives et de chasser les petites choses négatives du quotidien du patient.
J’accède à la naturopathie par une approche globale et non pas directement par les plantes.
Bien sûr, lorsqu’on est traité pour un myélome, il faut soutenir deux organes phares : le foie (premier filtre du corps humain) qui a été sollicité par les traitements chimiques, et l’intestin (filtre de nutriments et deuxième cerveau) qui a subi les effets collatéraux de la chimio.
J’ai discuté avec Sandrine Frappier, naturopathe : « Il faut bouger pour favoriser les éliminations, via les intestins, les reins ou la peau (par transpiration) », « le cancer se développe en terrain acide », « la vie c’est le mouvement », « en soutien de l’hôpital - minimiser les effets secondaires par des moyens naturels ».
La naturopathie comprend dix techniques et s’appuie sur la nature pour aider l’organisme à revenir à l’équilibre. En considérant les variables personnelles de chacun, c’est une prise en charge globale pour (re)prendre soin de soi notamment par l’hygiène nutritionnelle (désacidifier le corps), le mouvement (circulation sanguine - gym douce), la respiration (oxygénation - yoga, bol d’air Jacquier), l’équilibre émotionnel (l’art de penser - relaxation, shiatsu) et l’énergie (reiki, vibration & magnétisme de la nature).
La marche afghane est une jolie chorégraphie qui rythme les pas : « j’inspire, j’inspire, j’inspire, je ne fais rien (apnée), j’expire, j’expire, j’expire, je suis en apnée. Quand on est en apnée, bien sûr il ne faut pas s’arrêter », nous dit Sandrine. Il est alors possible de faire de la marche avec beaucoup moins d’efforts.
Ça redonne le goût à avancer, à faire des choses, c’est très positif !
Après s’être occupée du patrimoine financier de ses clients, le parcours personnel de Sandrine l’a conduite vers la naturopathie pour s’occuper de leur patrimoine santé. Au travers de ses consultations, de son association, des ateliers, des stages et des conférences qu’elle met en place, elle sème des petites graines de bienveillance.
