Avant tout, la douleur est soulagée par le traitement spécifique du myélome. Il existe aussi des traitements pour favoriser une bonne reconstruction osseuse, les bisphosphonates, qui vont faire en sorte que le calcium se redispose au niveau des os et reforme la structure osseuse. Ils sont aussi très utiles pour résorber et éliminer le calcium en surplus, qui est source de douleur généralisée. Les douleurs résultantes sont séquellaires, mais ne sont pas à négliger car elles peuvent être importantes et grandement altérer la qualité de vie.
Les douleurs neuropathiques entraînent des troubles de la sensibilité, soit dans le territoire douloureux, soit dans le territoire du nerf qui va innerver la région concernée. Le malade peut avoir une diminution de la sensibilité, appelée hypoesthésie ou bien une sensibilité hyper exagérée, appelée hyperalgésie ou bien encore une douleur à l’effleurement appelée allodynie. Ces douleurs sont sensibles aux antalgiques, mais pas complètement, il faut souvent ajouter des morphiniques à des doses assez élevées. Ceux-ci provoquent des effets secondaires, raison pour laquelle on utilise des antidépresseurs et des médicaments anticonvulsivants, qui vont restabiliser la membrane des nerfs lésés et font que la transmission de la douleur est diminuée.
Les soins de support, pour diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie
Il existe d’autres méthodes pour soulager la douleur qui viennent en complément des médicaments contre la douleur et des traitements du cancer. Appelés soins oncologiques de support, leur place est de mieux en mieux reconnue dans le traitement de la douleur. De plus en plus d’établissements hospitaliers les proposent en compléments des traitements usuels.
- La kinésithérapie peut être utile pour soulager certaines douleurs.
- La relaxation quant à elle, apporte une détente profonde.
- L’acupuncture est une thérapie non médicamenteuse. Elle est un soin de support en onco-hématologie et ne doit pas être considérée comme un traitement curatif du cancer.
