Bulletin 46 -

3. À qui et quand puis-je en parler ?

Si vous rencontrez des difficultés ou si vous vous posez des questions sur votre vie intime et/ou votre sexualité, il est normal de pouvoir exprimer vos craintes. Cela permet de trouver les solutions qui vous aideront et d’être accompagné, alors parlez-en!

Si vous avez un(e) partenaire, n’hésitez pas à aborder avec elle/lui vos craintes, vos difficultés, vos questionnements ou encore vos appréhensions concernant  votre sexualité. Il est essentiel de maintenir le dialogue et la communication au sein de votre couple.

À votre équipe soignante et votre médecin : Il est important d’explorer, avec l’aide de professionnels, les origines des troubles de la sexualité et les traiter à la fois d’un point de vue émotionnel et organique, tout en tenant compte des liens affectifs et sexuels qui existaient avant la maladie. N’hésitez pas à en parler à votre équipe médicale, qui est habituée à ce type de demande et vous orientera vers des solutions adaptées à votre situation. Par exemple, une prise en charge  psychologique dédiée peut être mise en place pour vous accompagner.

Votre partenaire peut également y être intégré(e) si vous en ressentez le besoin. Vous pouvez également ouvrir une bulle de dialogue avec votre médecin, simplement en lui posant quelques questions qui initialiseront l’échange. Par exemple„: « Comment mon traitement va-t-il affecter mon activité sexuelle ? » « Je n’éprouve plus de désir en ce moment, est-ce normal ? ». La sexualité appartient à  l’intimité de chacun. Si votre maladie ou vos traitements entravent votre vie intime, des solutions existent. En parler permet déjà de briser ce tabou...

5 questions pour ouvrir une bulle de dialogue avec votre médecin

COMMENT PROCÉDER ?
Lisez et répondez si vous le pouvez à ces 5 questions. Si vous n’avez pas la réponse ou si vous ne souhaitez pas répondre à une question : ce n’est pas grave. Au moment de la consultation avec votre médecin, vous pouvez vous appuyer sur cet auto-questionnaire, voire le lui montrer, pour initialiser le dialogue avec lui. Il reprendra avec vous les questions et les réponses afin d’envisager les solutions les plus adaptées.

  1. Comment définiriez-vous votre vie affective, intime ou sexuelle avant le diagnostic de votre myélome ?
  2. Avez-vous déjà ressenti des difficultés dans votre vie affective, intime ou sexuelle avant le diagnostic de votre myélome ?
  3. Comment le diagnostic et/ou le traitement de votre myélome ont-ils impacté votre vie affective, intime ou sexuelle ?
  4. Avez-vous des troubles particuliers de la sexualité (désir, érection, lubrification, orgasme, infertilité...) ? Si oui, en souffrez-vous et est-ce que des solutions adaptées ont déjà été mises en place ?
  5. Pouvez-vous parler à quelqu’un de vos sentiments et/ou des di—fficultés que vous rencontrez (famille, amis, professionnels…) ?