Prestation de compensation du handicap (PCH)
Pour qui ? Elle est accordée aux malades rencontrant des difficultés pour la réalisation d’activités de la vie quotidienne (mobilité, entretien personnel, communication, tâches et relations avec autrui). La première demande doit être faite avant l’âge de 60 ans.
Quels droits ? Elle permet de pallier certaines dépenses liées à la perte d’autonomie, notamment :
• un besoin d’aides humaines et techniques
• l’aménagement du logement et du véhicule
• d’éventuels surcoûts résultant du transport
• des charges spécifiques (protection pour incontinence, abonnement à un service de téléalarme, etc.)
• l’attribution et l’entretien des aides animalières
Quels organismes ? Il faut en faire la demande auprès de la MDPH. Elle est versée par le Conseil Départemental. Elle n’est pas soumise à condition de ressources.
Allocation aux adultes handicapés (AAH)
Pour qui ? Elle est versée aux personnes dont le taux d’incapacité se situe entre 50% et 80% et pour lesquelles la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) reconnaît, compte tenu du handicap, une restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi.
Quels droits ? Le taux d’incapacité est déterminé en fonction de la santé du malade et des conséquences qu’elle entraîne dans sa vie quotidienne, sur la base d’un guide-barème. Lorsque l’AAH est attribuée pour un taux d’incapacité égal ou supérieur à 80 %, sans revenus professionnels et pour les personnes vivant dans un logement indépendant, elle peut être assortie d’un complément forfaitaire, à demander à la MDPH. L’AAH s’élève à 919 € par mois.
Quels organismes ? Elle est attribuée par la MDPH et versée à taux plein ou à taux réduit par la Caisse d’allocations familiales (ou la MSA) en fonction des ressources du ménage.
Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)
Pour qui ? Elle est versée aux personnes de plus de 60 ans, en perte d’autonomie (besoin d’aide pour accomplir les actes de la vie courante, ou ayant un état de santé nécessitant une surveillance constante) avec un GIR compris entre 1 et 4 (grille permettant d’établir le niveau de perte d’autonomie).
Quels droits ? Elle est destinée à couvrir tout ou partie des dépenses liées à la perte d’autonomie et en outre aide à payer :
• la rémunération d’une aide à domicile
• du matériel (installation de la téléassistance…)
• des fournitures pour l’hygiène
• du portage de repas
• des travaux pour l’aménagement du logement
• de l’hébergement temporaire
• des dépenses de transport
Quels organismes ? La demande doit être effectuée auprès des services du département, de la mairie, du CCAS, ou d’un point d’information local dédié aux personnes âgées. Il n’y a pas de conditions de ressources à respecter pour en bénéficier mais le montant attribué dépend du niveau de revenus. L’APA est attribuée et versée par le conseil départemental.
Pension d’invalidité
Pour qui ? Tout salarié ou non salarié dans l’incapacité à reprendre son activité professionnelle après un arrêt maladie. À la fin des trois ans d’indemnités journalières (ALD) ou avant selon la situation médicale du malade, sous certaines conditions :
• une capacité de travail ou de revenus réduite d’au moins deux tiers
• être a lié à un régime d’Assurance maladie depuis au moins un an
• avoir effectué 600 heures de travail dans les 12 derniers mois à la date d’arrêt de travail ou de mise en invalidité,
ou avoir cotisé sur un certain montant de salaire
• n’avoir pas atteint l’âge légal de départ à la retraite
Quels droits ? L’invalidité permet de compenser la perte de revenus causée par une diminution de la capacité à travailler. Elle peut être accordée jusqu’à la retraite. Trois catégories de pension d’invalidité sont répertoriées en fonction de l’état de santé du malade :
• Inaptitude partielle : 30 % du salaire brut annuel moyen des 10 meilleures années
• Inaptitude totale : 50 % du salaire brut annuel moyen des 10 meilleures années
• Assistance d’une tierce personne (incapacité absolue d’exercer une profession et dans l’obligation d’avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie) : 50 % du salaire annuel moyen des 10 meilleures années accompagnée d’un montant forfaitaire de «majoration pour tierce personne»
Quels organismes ? À la demande du malade ou à celle du médecin traitant, médecin du travail ou médecin conseil, auprès de la CPAM, de la CAF ou de la MSA. Elle est versée par la Caisse d’Assurance Maladie.