Il faut préciser que les malades qui participent à une étude clinique sont encore plus surveillés que les malades sous traitement classique. Il faut également souligner qu’ils auront des contraintes, ils devront respecter le calendrier de l’étude, ils auront beaucoup plus d’examens (prises de sang, myélogrammes, …). À l’inverse, ils peuvent bénéficier des nouvelles molécules avant les autres malades. Une quinzaine d’études sont ouvertes à l’inclusion au CHU de Tours, pour toutes les lignes de traitement (1ère ligne rechute, avec ou sans autogreffe).
Des protocoles de biologie sont en cours également pour essayer de toujours mieux connaître et comprendre le myélome, de déterminer pourquoi les patients rechutent avec tel ou tel traitement. Il y a parallèlement une soixantaine d’études qui ne sont plus ouvertes aux nouveaux patients, mais pour lesquelles nous effectuons toujours le suivi des patients toujours sous traitements, le recueil des données, des effets indésirables pour arriver aux publications de celles-ci et à leur présentation dans les grands congrès. Nous suivons une centaine de patients régulièrement.
Les études sont de plus en plus longues car les patients vivent de plus en plus longtemps, certaines études peuvent durer plus de dix ans. Les études peuvent rester en suivi lorsque le traitement fonctionne chez le patient. L’IFM compte une trentaine d’ARCs promoteurs. Les essais cliniques peuvent être financés à 100% par les laboratoires pharmaceutiques, d’autres à 100% par l’IFM.