Un ARC promoteur n’a jamais de contact avec le patient. Il a en revanche accès au dossier médical du patient qui n’est pas anonymisé, mais qu’il n’a pas le droit de porter à la connaissance du promoteur de l’étude. Il est lié au secret médical, les données collectées sont anonymisées. Il ne collecte pas son nom, sa date de naissance, son ethnie, ses préférences sexuelles, sauf dans le cas de questionnaires de qualité de vie pour lesquels il faut une autorisation de la CNIL.
En revanche, un ARC d’investigation a des relations avec le médecin et le patient Une fois que le médecin a présenté l’étude au patient et que celui-ci a accepté de participer à l’étude, l’ARC investigateur intervient pour expliquer la logistique, il sera le point de contact privilégié du patient pour le suivi, effectuera un accompagnement au jour le jour et répondra à ses questions dans la mesure du possible, sinon la question médicale est transférée à leur médecin. Parfois le patient ne se souvient plus de la posologie, l’heure de prise des médicaments… À souligner que ce ne sont pas toujours des boîtes commerciales, ce sont des boîtes blanches qui ne contiennent pas de notice, cela peut perturber le patient.
Il a aussi parfois simplement besoin d’une écoute, nous sommes là pour les rassurer. Le patient est au coeur de notre métier. Nous représentons leur relais entre leur suivi et leur équipe médicale. D’ailleurs, ils continuent à nous appeler même après la fin de l’étude clinique. Nous avons un vrai relationnel qui s’établit avec le patient car nous avons un peu plus de temps à leur consacrer.
Certains malades peuvent avoir des inquiétudes, cela concerne surtout les patients en début de maladie. Mais la plupart est bien informée et ils mesurent la chance de pouvoir bénéficier d’un traitement innovant par le biais des études cliniques.