Selon les directives de la HAS, « l’organisation de la RCP doit être formalisée avec un rythme clairement établi adaptée à la spécialité et à l’activité, au moins deux fois par mois en oncologie ». Elle se compose d’« un secrétariat, d’un coordonnateur, dont le rôle est d’établir la liste des patients dont le dossier doit être analysé à la prochaine réunion, d’en avertir les professionnels membres « permanents » de la RCP ainsi que le médecin référent des patients, et de convoquer le cas échéant des représentants de disciplines utiles pour les discussions envisagées ».
Tous les médecins d’un service participent, y compris les internes, les médecins du service d’hématologie, des biologistes du laboratoire d’hématologie, du laboratoire d’anapathologie, des radiologues, des médecins spécialisés en médecine nucléaire qui s’occupent de radiothérapie, de l’imagerie.
Parfois, nous sommes amenés à consulter d’autres médecins d’autres spécialités, notamment des réanimateurs. Ils viennent nous présenter d’autres dossiers, par exemple des patients pris en charge dans d’autres services que l’hématologie. Cela veut dire que l’on a des discussions à la fois sur le diagnostic, mais aussi sur la stratégie thérapeutique. Celles-ci nous permettent de prendre une décision collégiale pour ensuite mettre en place la thérapeutique.
C’est toujours le médecin référent du patient ou en tout cas, un médecin qui connaît le malade, qui présente le dossier et répond aux questions des médecins participants. Certains dossiers posent peu de problèmes et peuvent être traités rapidement. D’autres nécessitent des discussions plus longues quand il y a une stratégie thérapeutique difficile à mettre en place, ou parfois lorsque le patient est en échec d’un premier traitement.