COMMENT AVEZ-VOUS INTÉGRÉ L’AF3M ?
J’étais déjà à l’époque, en 2006, dans le bénévolat, puisque j’étais Président de la Fédération Française des Donneurs de Sang Bénévoles, dont un médecin-conseil m’avait signalé un colloque sur le myélome multiple. Ma fille étant atteinte de cette maladie, j’ai participé à ce colloque à la suite duquel J.P Souffront m’a proposé de rejoindre le groupe des fondateurs.
À la création de l’association, j’ai contribué à la rédaction des statuts et à la mise en place des structures. Aux 1ères élections du Conseil d’Administration, j’ai candidaté pour faire partie du bureau et j’ai été, depuis, vice-président en charge des partenariats et des finances.
TROUVER DES FONDS POUR FINANCER LES PROJETS
Au fil du temps, l’AF3M a grandi en nombre d’adhérents, et aussi en besoins financiers imposant la recherche de financements externes, car les ressources internes provenant des cotisations des adhérents et des dons spontanés étaient insuffisantes pour financer les actions que nous conduisions. Ces ressources ont essentiellement été trouvées auprès des laboratoires pharmaceutiques. Ma mission consiste, en lien étroit avec le Président, à les contacter, à leur présenter nos projets et à mettre en place des contrats de partenariat. Au départ 3 partenaires nous soutenaient, aujourd’hui nous en dénombrons 17. Ces partenariats ne sont pas uniquement financiers car nous sommes très attachés à promouvoir avec les laboratoires une réelle relation de coopération.
Enfin, et de manière à renforcer la notoriété de l’association, nous avons décidé de déposer cette année une demande de reconnaissance en association d’utilité publique.
10 ans, c’est à la fois jeune et déjà un peu mûr ! Je souhaite ardemment que l’association puisse persévérer dans la démarche qu’elle a engagée, qu’elle continue d’agir afin que les nouveaux traitements soient accessibles le plus rapidement possible aux malades dans l’objectif d’augmenter leur espérance de vie.