Bulletin 35 -

2. Trouver la bonne information sur le Net

En premier lieu, plutôt que d’aller chercher l’information sur l’ensemble du Web avec votre moteur de recherche habituel tel Google, il est préférable de chercher l’information sur des sites déjà connus et en qui vous pouvez avoir confiance.

Ensuite, il est essentiel d’avoir différentes sources, de comparer les informations et d’avoir plusieurs avis. Enfin, si vous êtes malade ou aidant, ne faites pas ces recherches de manière isolée : faites‑vous accompagner par un ami, un proche, pour ne pas être seul face une information qui peut être brutale et sans nuances.

Les questions à se poser :

  • Qui a écrit l’article ?
  • L’auteur est‑il médecin, malade ?
  • Quelle est sa légitimité ?
  • Est‑il clairement identifié par son nom son adresse mail, sa fonction ?

De quel type de document s’agit-il ?

  • S’agit-il d’un article de presse ? D’un compte rendu de recherche, d’un témoignage ? Car suivant sa nature, le document n’aura pas le même intérêt ni la même valeur.

À quelle date ?

  • Quelle est la date de rédaction du document en question ? Le web garde tout en mémoire et ne tient pas compte de l’ancienneté de l’information, ce qui est pourtant un élément essentiel dans le domaine médical. Les traitements du myélome en 2018 ne sont pas ceux qui existaient en 2000.

Quelles sont les sources ?

  • L’information que vous avez trouvée est‑elle validée par plusieurs sources ? Le fait que les auteurs identifient leurs sources vous permet de mesurer le sérieux de leur démarche et éventuellement d’aller lire les informations d’origine.

 

Laurent G. témoigne

Allongé dans mon lit d’hôpital, j’entends les mots « myélome multiple ». Je prends mon téléphone. Je tape les mots fatidiques et s’affichent à l’écran quelques lignes d’un résumé me donnant quelques mois à vivre. Avec la peur au ventre, je lis le document dans son intégralité. Je découvre que l’article parle d’une étude vieille de 15 ans sur la situation de sept malades dans un pays d’Afrique, une histoire très loin de ma réalité de malade soigné en France en 2015.

 

 

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