Ancienne assistante commerciale, Marie-Reine Zoller est l’une des nombreuses bénévoles de l’association. Comme beaucoup d’entre eux, elle ne compte pas ses heures consacrées à l’association qui représentent une activité à mi-temps.
Marie-Reine et son mari, atteint du myélome multiple, adhèrent à l’AF3M dès 2012 et c’est en 2014 qu’elle est devenue bénévole.
« J’étais prête à m’investir plus mais mon mari a été rattrapé par la maladie. Lorsqu’il est décédé en 2020, j’ai décidé de m’impliquer davantage dans l’association ». « Au début, j’ai dépanné Luce La Gravière qui était notre comptable, pour le traitement des chèques. C’est une tâche longue qui nécessite une dizaine de clics par chèque ! Cela représente beaucoup de temps pour les bénévoles.
Je m’occupe également du logiciel de gestion des dons, des adhésions. En tant qu’ancienne assistante commerciale, la bonne gestion du fichier des adhérents et donateurs, est importante pour moi. Il faut arriver à diminuer le nombre d’adresses invalides (décès, déménagement) et donc de mettre à jour régulièrement ce fichier. Nous effectuons également un appel aux dons deux fois par an. Il faut préciser que les donateurs ne ont pas tenus d’adhérer à l’association et que les adhérents ne sont pas obligés d’effectuer un don. Nous gérons aussi l’envoi des attestations fiscales.
Je suis aussi responsable de la commission ARVA. Cela consiste à coordonner les responsables régionaux (RR), qui décident de la création d’actions sur leur territoire (groupes de paroles, sorties culturelles, etc.) et à les aider à les mettre en œuvre. Je m’occupe également de l’arrivée des nouveaux RR. Au cours des réunions, nous débattons du bilan des actions réalisées et des nouveaux projets, que je présente ensuite en réunion de bureau afin de les faire valider et de les financer.
On est comme une petite entreprise, qui a tout à coup pris de l ’ampleur, qui doit se structurer davantage. Il nous faudrait presqu’un RH pour gérer les bénévoles, trouver de nouvelles compétences, déterminer quels sont les manques et besoins de la structure. Nous ne sommes jamais assez nombreux, nous pouvons toujours faire plus ! ».