Bulletin 53 -

1. Isabelle, une âme de voyageuse solitaire

Malade depuis 2018, Isabelle a décidé de faire un road trip, seule, avec sa voiture et son vélo sur les routes reliant Montélimar à Copenhague, du 28 mai au 22 juin 2025.

Malade depuis 2018, Isabelle a décidé de faire un road trip, seule, avec sa voiture et son vélo sur les routes reliant Montélimar à Copenhague, du 28 mai au 22 juin 2025.


Partir malgré la maladie et les traitements

Âgée de 68 ans, Isabelle est sous traitement mensuel (Daratumumab et Carfilzomib) et a négocié une semaine de plus sans administration de son traitement.
« Une semaine de décalage ça ne change pas grand-chose dans le cas du myélome ! Mon médecin n’a fait aucune difficulté, la maladie est actuellement contenue et non décelable, c’est ce qui a motivé son accord immédiat ».

 

Bis repetita…


Isabelle me confie qu’elle n’est pas baroudeuse, qu’elle aime bien son petit confort, mais « dormir dans ma voiture ou dans des campings, c’est une expérience en soi ». Déjà rompue à l’exercice, elle était partie avec sa voiture et son fils alors âgé de 3 ans en Norvège pendant un mois. « J’ai dû laisser ces projets en suspens pendant de nombreuses années. Mais j’aime bien bouger et comme ça va bien, j’en profite au maximum ».


Un road-trip préparé de longue date


« Cela fait longtemps que j’avais envie d’aller au Danemark, mais je me suis dit qu’y aller en avion, c’est trop simple ! » Le road-trip d’Isabelle a démarré à Montélimar, il traversera l’Allemagne, le Danemark, la Tchéquie, l’Autriche, à nouveau l’Allemagne, le lac de Constance et retour en France. « Je ferai chaque étape en voiture et je prendrai mon vélo sur place pour visiter. Quand je suis sur mon vélo, je ne sens pas la fatigue ». Son voyage a nécessité une préparation depuis début mars, pour trouver l’itinéraire, les lieux de repos et réserver quelques visites incontournables. Elle voyage seule par choix mais avoue certaines appréhensions : « est-ce que je vais être en forme sur l’ensemble du voyage et ne pas être gênée par des effets secondaires ? Ne vais-je pas être l’objet d’une agression ? d’un vol ? » Elle conclut : « Le myélome ne fait pas que notre vie s’arrête. Si on va bien, il faut entreprendre des choses nouvelles, le corps est malade mais il faut que la tête aille bien. On peut le faire même si ce n’est pas facile tous les jours ! »

 

L’AF3M suivra son road-trip sur sa page Facebook :

https://www.facebook.com/af3m.org