- Vérifiez vos contrats pour une prise en charge. Consultez tous les documents d’assurances, d’emprunts ainsi que votre votre contrat de prévoyance (qui n’est pas la mutuelle).
- Consultez une Assistante Sociale (ville ou hôpital), qui pourra vous conseiller sur les démarches administratives.
- Les Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale (IJSS) en cas d’ALD, sont versées au maximum pendant 3 ans, et sont non imposables.
- Pour les transports : la nouvelle carte de mobilité inclusion (CMI), atteste de votre situation d’handicap ET permet de stationner sur les places réservées. Les demandes sont à adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de votre dépar- tement de résidence.
Les dispositifs pour maintenir l’emploi
Le travail à temps partiel pour motif thérapeutique (TPT), prescrit par le médecin traitant, permet de reprendre partiellement son activité. Le salaire est complété par des IJ versées par l’assurance maladie. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), est une reconnaissance de son aptitude au travail, selon ses capacités liées au handicap. La demande se fait auprès de la MDPH, et donne notamment une priorité d’accès à diverses mesures d’aides : réseau Cap emploi, aides Sameth, Agefiph, etc. La pension d’invalidité compense la perte de salaire résultant de la réduction d’au moins 2/3 de la capacité de travail.
Pour une réintégration réussie et être acteur de son retour
- Maintenir le lien avec ses collègues pendant l’arrêt maladie. Se tenir au courant des changements et petites anecdotes de bureau.
- Ne pas reprendre une activité trop tôt, au risque de s’épuiser et de devoir s’arrêter à nouveau, avec une sensation d’échec.
- Anticiper le retour au travail, au plus tôt après les traitements lourds. Identifier ses capacités physiques et émotionnelles pour définir son nouveau plan de vie.
- Réfléchir à ce que l’on souhaite faire. La maladie modifie le rapport à l’activité professionnelle et les relations aux autres, c’est l’occasion de nouveaux apprentissages et de développement personnel.
- Prévenir le médecin du travail de son état de santé (expliquer la maladie), et demander une visite de pré-reprise pour discuter des conditions de retour et s’informer des évolutions de l’environnement professionnel.
- Être soutenu par un dispositif de retour au travail, qui permet d’adapter les modalités de travail à ses capacités personnelles.
- Écouter les messages de son corps, qui nous rappelle rapidement nos limites.
- Apprendre à reconnaître les signes de fatigue, les facteurs d’anxiété, etc.